tag:blogger.com,1999:blog-9007883323391847262.post3974227665162207058..comments2023-05-20T03:08:06.459-07:00Comments on Anatole Z: "Syndrome de Stockholm" contre les "Infidèles"AZhttp://www.blogger.com/profile/04386978145190749082noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-9007883323391847262.post-36271945365623530602005-06-14T01:08:00.000-07:002005-06-14T01:08:00.000-07:00Lu dans "Le Monde" , suite à la particip...Lu dans "Le Monde" , suite à la participation de Christian & Georges à l'émission d'Ardisson du 14 mai 2005 :<br><br>" [Christian & Georges] n'exprimaient aucune haine à l'égard de leurs ravisseurs, décrits davantage comme des résistants que comme des terroristes, ou plus exactement comme des résistants ayant recours à des méthodes terroristes. Est-ce un nouvel exemple du "syndrome de Stockholm", ce curieux phénomène psychologique qui amène certains otages à adopter le point de vue de leurs geôliers ? Pas exactement. Leur retenue a une autre origine. "N'insultez pas vos ravisseurs. Pensez aux prochains !" , leur ont dit leurs interlocuteurs des services secrets français". <br><br>Vous pensiez qu'en Irak il n'y avait plus, depuis le 12 juin dernier, d'otages en Irak ? Quelle erreur : nous avons déjà les prochains, ce qui nous obligerait à appeler "resistants" les salauds qui en Irak se sont mis au service d'Al-Qaida et de l'ancien dictateur irakien. <br><br>Ainsi, qu'il y ait effectivement ou non des otages français actuellement en Irak, nous restons "tous en otage" par anticipation...<br><br>Mais dans le cas de Christian & Georges, on devrait alors parler aussi de "syndrome de Stockholm" par anticipation, car cela fait belle lurette, depuis avant leur sequestration, qu'ils considèrent ces terroristes comme des "resistants".<br><br>Sur le site internet du Monde, un commentaire d'un abonné accompagne l'article mentionné (ce qui est significatif, c'est que la rédaction choisisse de mettre en valeur ce commentaire-là, bizarissime, plutôt que celui d'un autre abonné). Je cite : Chesnot et Malbrunot ne se sentaient pas les ennemis de leurs ravisseurs. En êtres humains - et journalistes - ils ont donc essayé de comprendre. Le syndrôme de Stockholm est une théorie bizarissime: elle culpabilise la victime dans ses stratégies pour rester humaine.<br><br>Comme si reconnaître un ennemi en celui qui vous opprime était "ne pas rester humain" ! On imagine en tout cas aisément contre qui certains seront prêts à utliser ce type d'arguments, et dans quels cas ils ne l'utiliseront pas.Anatolehttp://www.blogger.com/profile/01081682018276225692noreply@blogger.com