mardi 20 juin 2006

Lettre ouverte à Colombani

saisie écran 2 : Le Monde, 21/06/2006

Monsieur,

Consultant ce 21 juin 2006 la version électronique de votre journal, je constate avec étonnement et avec émotion que la version des événements dramatiques qui se sont produits vendredi 9 juin dernier sur une plage de Gaza qui est proposée aux internautes l'est sans aucune précaution, à l'indicatif, alors même que ladite version a été formellement démentie par l'enquête de l'armée israélienne.

saisie écran 1 Le Monde 21/06/2006

L'enquête des journalistes du Monde serait-elle plus sérieuse, plus scientifique, plus crédible que celle de l'armée israélienne ? Vous êtes libre de le croire, mais même dans ce cas le conditionnel se serait imposé. L'enquête de l'armée israélienne n'aurait-elle à être considérée par vous que comme de la propagande, de sorte que 12 jours après les évènements et 8 jours après la diffusion par l'Etat hébreux de ses résultats vous n'ayez pas de quoi y voir la moindre raison de rectifier votre présentation ne serait-ce qu'en employant le conditionnel plutôt que l'indicatif dans votre description, accusatrice à l'égard d'Israël, de l'évènement ? C'est peut-être votre opinion, mais la moindre des choses aurait alors été de préciser à vos lecteurs que les enquêtes de l'armée israélienne sont reconnues pour leur sérieux non seulement par la droite israélienne, mais aussi à gauche, par des personalités comme Peretz ou Shimon Peres, et qu'elles ne sont mises en doute que par une très petite minorité d'extrême gauche. Il est vrai qu'une enquête a révélé que les journalistes du Monde votaient majoritairement Besancenot (c'est leur droit, bien sûr, mais alors comment se fait-il que votre journal soit encore considéré comme un journal de référence dans un pays où l'extrême gauche reste très minoritaire).

Ainsi, j'observe que, s'agissant d'Israël, votre journal se livre à ce que je ne vois pas comment appeler autrement que de la propagande pure et simple : ne faut-il par conséquent pas voir en votre journal l'un des principaux acteurs de la désinformation quasi-générale qui semble bien régner dans notre pays à l'encontre d'une autre démocratie qui, sans être parfaite, sans être au-dessus de toute critique, aurait certainement beaucoup à nous apprendre en matière de démocratie et de dignité ? Cette question est étayée par des centaines de documents, mais un seul suffirait, vous l'avez sous les yeux : l'emploi par "lemonde.fr" de l'indicatif pour affirmer, 8 jours après la publication de l'enquête documentée contredisant cette version, que le drame de Gaza serait la conséquence d'un "bombardement israélien sur une plage bondée de Gaza".

Par une telle propagande, ne participez-vous pas à la montée de l'antisémitisme dans notre pays ? Ce n'est pas nier l'immense diversité de positions et d'opinions au sein du peuple juif que de poser cette question qui procède d'un examen attentif et régulier du traitement si particulier que vous et la plupart de vos confrères réservez à l'Etat du peuple juif et que je viens très partiellement de décrire. L'histoire, je le crois, retiendra que vous y aurez eu votre part.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l'expression de ma considération distinguée,

Anatole


Références :

http://www.desinfos.com
http://www.lemonde.fr
http://www.menapress.com
http://www.m-r.fr
http://www.primo-europe.org
http://www.proche-orient.info
http://www.upjf.org

mercredi 14 juin 2006

Alain, Elie et Frederic : nuls !

Le 14 juin 2006, au Téléphone Sonne sur France Inter, on a pu constater les dégats de la propagande française sur les esprits de nos concitoyens, lorsqu'une auditrice sans doute de bonne foi s'est demandée pourquoi la France ne pesait pas davantage pour qu'Israël s'ouvre à la paix, étant donné, argumentait-elle, que le Hamas avait implicitment reconnu Israël dans une lettre à l'ONU et après le bombardement israélien sur la plage de Gaza : deux mensonges qui ont effectivement fait la une des medias, mais deux mensonges tout de même, comme cela a été démontré depuis et d'ailleurs plus ou moins reconnu en petits caractères par ces mêmes médias.

La différence entre les petits catactères et les gros, c'est cette auditrice qui l'illustre parfaitement : on a retenu les mensonges en gros catactères, on a oublié les rectifications faites discrètement.

Or, ni Alain Bédoué, animateur de l'émission, ni Frederic Encel, ni Elie Barnavi, les invités de l'émission, n'ont pris la peine de rectifier ces mensonges criminels. Consternant !

mardi 13 juin 2006

Ca suffit !

Chers lecteurs,

Suite à la mise en scène palestinienne
(voir la vidéo sur http://www.desinfos.com/article.php?id_article=4954)
visant à présenter Israël comme étant le responsable de tirs ayant conduit à la mort tragique d'une famille palestinienne sur une plage de Gaza le 9 juin 2006 dernier, suite aux propos du chef de l'autorité palestinienne accusant Israël de vouloir exterminer, rien que ça, le peuple palestinien déchiré, suite surtout, pour ce qui nous concerne, à la façon dont nos médias ont relayé sans aucune précaution la thèse palestinienne, s'inscrivant ainsi dans une très longue et très constante désinformation anti-israélienne et par le fait, qu'on le veuille ou non, et quand bien même de nombreux journalistes juifs s'y seraient associés, anti-juive, je dis qu'il faudrait organiser une manifestation à Paris et en province pour dire aux médias de notre pays que trop c'est trop, le mensonge quasi-systématique, la désinformation insidieuse de la bande d'activistes qui opèrent à l'AFP, au Monde, à Libé, au Figaro, à l'Huma, à Marianne, à Télérama, au Nouvel Obs, sur France 2, sur France Inter, sur France Info, ce ne sont pas que des mots, ce ne sont pas que des opinions, ces mensonges, cette désinformation sont criminels.

Ce midi, sur France 2, dans le reportage de Charles Enderlin et de Tahal Abou Rame, le mot "activiste" était prononcé si souvent que s'en était pitoyable...

Si le jugement que je porte sur l'ensemble de nos médias résulte de son examen attentif, depuis plusieurs années, ma proposition de manifester contre les grands medias que j'ai cités ne procède pas, elle, d'une réflexion particulière, il s'agit en fait d'un cri : quand les gens ne veulent pas voir ce qu'on ne veut pas leur montrer, quand il faut raisonnablement renoncer à convaincre par la raison, il y a des moments où ne reste que crier.

C'est une grande force de savoir s'adapter, mais c'est parfois une nécessité vitale, face à une injustice chronique, face aux pervers de l'information française pour qui "vrai" et "faux" sont devenues des valeurs interchangeables, de savoir ne pas trop s'adapter. Puisque de toute façon les dossiers, les documents écrits, audio, vidéo accumulés depuis des années et dont un millième suffirait à ouvrir les yeux de celui qui sans préjugé aurait simplement pour ambition de voir les choses telles qu'elles sont, puisque toute cette documentation donc n'a plus aucun poids face à la dénégation, à la falsification et au ricanement généralisés, alors il faut crier !

Voilà, aujourd'hui je n'ai que ça à vous proposer : crier ! Crier notre désir de vivre en paix, notre désir de sensibilité, d'intuition, d'intelligence partagées, mais crier aux journalistes qui à l'AFP, au Monde, à Libération, au Figaro, au Nouvel Obs, à Télérama, à France 2 ou à France Info s'activent à salir jour après jour Israël qu'ils sont des salauds.