jeudi 20 mars 2008

Un sous-préfet diffame Israël


1. Les accusations du sous-préfet Guigue.


Bruno Guigue, sous-préfet en exercice de Charentes Maritimes (17), Saintes, a publié récemment sur le site ouma.com une tribune qui contient cette phrase :

"Israël, seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles"

La formulation employée par M. le sous-préfet ne se rapporte ni aux situations dans lesquelles les terroristes ont utilisé des enfants comme boucliers humains ou bien les ont envoyé au front, ni à celles où des enfants ont pu être victimes accidentelles de combats où ils n'étaient évidemment pas visés, ni enfin aux inventions de la propagande palestinienne. Non, le propos de M Guigue représente une accusation directe contre l'Etat d'Israël d'ordonner à ses soldats d'assassiner des fillettes à la sortie des écoles. C'est là un événement d'une extrême gravité, qui appelle une réponse nette de la part des institutions concernées.

2. Guigue contre le lobby, ou quand le sous-préfet fait du Dieudonné.

Précisons que cette accusation de M. le sous-préfet Guigue prend place dans un article qui s'attaque à une tribune publiée récemment dans Le Monde, tribune intitulée "l'ONU contre les droits de l'homme", dont nous recommandons chaleureusement la lecture :

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/27/l-onu-contre-les-droits-de-l-homme_1016249_3232.html

Voici comment M. Guigue parle de cette tribune et de ses signataires :

Dans sa rubrique « Point de vue » du 27 février 2008, « Le Monde » a généreusement offert ses colonnes à un texte d'une hystérie verbale et d'une mauvaise foi insondables. Les accusations qu'il profère à l'égard du conseil des droits de l'homme de l'ONU sont si mensongères que même la liste des signataires ne tempère qu'à peine notre stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut facilement compléter la liste tant l'omniprésence des intellectuels organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.

3. Traduction... trahison.

Ajoutons enfin que M. Guigue reprend également dans son article l'accusation, ridicule et monstrueuse, également soutenue récemment dans un communiqué officiel par le parti Les Verts, faite à l'encontre du vice-ministre israélien de la défense qui aurait menacé la population palestinienne d’une « Shoah », c'est-à-dire d'un génocide, rien de moins. M. Guigue et les Verts reprennent en fait ici un article du Monde en date du 1er mars, article signé Michel Bôle-Richard, et dont voici le début :


"Plus les tirs de roquettes Qassam s'intensifieront, plus les roquettes augmenteront de portée, plus la shoah à laquelle il s'exposeront sera importante, parce que nous emploierons toute notre puissance pour nous défendre", a déclaré, vendredi 29 février, Matan Vilnaï, le vice-ministre de la défense israélien.


Cette traduction par M. Bôle-Richard des propos de M. Vilnaï est scandaleuse. Le mot "shoah" employé par le ministre israélien signifie "catastrophe". Comme le remarque Liliane Messika dans un billet sur primo-europe, le mot "shoah", avec une minuscule, s'emploie en hébreu pour désigner toute catastrophe, je cite L. Messika :


"Il y a des catastrophes ferroviaires, des catastrophes économiques, des catastrophes quotidiennes, et puis il y a LA catastrophe, celle qui n’a pas besoin d’adjectif qualificatif, LA catastrophe qui a fait plus de six millions de victimes juives pendant la seconde guerre mondiale. « Shoah » est devenu un mot français qui n’est utilisé que dans le cas du génocide des Juifs. Les autres catastrophes se mentionnent en français dans le texte.

Comment, le vice-ministre israélien de la défense ne parle pas français ? Il utilise les mots hébreux en hébreu dans le texte ? [...]



Ainsi, M. Bôle-Richard aurait dû traduire le propos de M. Vilnaï : ""Plus les tirs de roquettes Qassam s'intensifieront, plus les roquettes augmenteront de portée, plus la catastrophe à laquelle il s'exposeront sera importante, parce que nous emploierons toute notre puissance pour nous défendre". Certes, M. Bôle-Richard mentionne les explications israéliennes sur l'usage ordinaire de ce mot hébreu, mais M. Bôle-Richard conclut ensuite en donnant son propre point de vue, selon lequel : "De fait, le terme "catastrophe" se traduit bien par "shoah" en hébreu, mais le mot est devenu, ces dernières décennies, synonyme de l'extermination des juifs pendant la seconde guerre mondiale" (remarquons au passage que pour M. Bôle-Richard, comme pour bien d'autres, "les juifs" victimes de l'extermination ne prennent pas de "J" majuscule).

Quelques jours après cet article, Le Monde relate qu'une "Catastrophe aérienne [a été] évitée de justesse en Allemagne". A suivre M. Bôle-Richard, les médias israéliens auraient le choix entre ne pas donner cette information, ou la donner en s'interdisant d'employer le mot qui dans leur langue signifie "catastrophe", ou bien la donner comme on la donne en français, au risque d'apprendre par M. Bôle-Richard que, selon ces medias, "une Shoah aérienne a été évitée de justesse en Allemagne" ! Comme le remarque justement L. Messika, on pourrait faire exactement le même type de remarque à propos de la langue française avec un mot comme "occupation"...


4. Références.

A lire, ou pas, l'aricle de M. le sous-préfet Guigue : http://oumma.com/Quand-le-lobby-pro-israelien-se


Notre attention a été attirée sur ce papier par le billet de Luc Rosenzweig du 18 mars 2008 sur RCJ, à écouter ici : http://www.radiorcj.info/mp3Player/?audio=rosenzweig18mars

jeudi 13 mars 2008

Littérature et politique

Le boycott du salon du livre par nombre de pays arabes ou musulmans est évidemment scandaleux. Pour autant, le discours de ceux qui s'en offusquent est souvent assez pénible, lorsqu'il s'agit pour eux de dire : "mais non, vous ne devriez pas boycotter le salon du livre, puisque les écrivains israéliens invités sont les premiers à critiquer Israël". Ainsi de Mme Albanel, ministre de la culture, ce midi sur France Culture, qui trouve dans la dénonciation de ce boycott l'occasion de faire l'apologie du mouvement politiquement très marqué "La Paix Maintenant", mouvement qui a certes de nombreux mérites mais dont les critiques à l'égard d'Israël dérapent souvent de façon extrêmement fâcheuse.

Que ceux qui détestent Israël et ceux qui aiment qu'Israël se déteste se débrouillent entre eux, rien ne nous empêchera, quant à nous, de prendre plaisir à entendre Amos Oz sur France Culture tous les soirs de cette semaine... même pas les idées politiques de celui-ci, auxquelles nous sommes loin d'adhérer entièrement.

samedi 8 mars 2008

Pré-occupation pour Kouchner

Extrait de la conférence de presse de Kouchner du 7 mars 2008 :

Question du journaliste - Vous êtes le champion de l’intervention humanitaire et cela fait 60 ans que le peuple palestinien est sous occupation et dans l’impasse. Je sais que vous avez une bonne volonté pour trouver une solution, mais on entend beaucoup de paroles et on voit peu d’actes sur le terrain.
Réponse de Kouchner - C’est vrai, je le déplore autant que vous (...)


Un de nos lecteurs nous fait remarquer que lors de ladite conférence de presse - au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères a prononcé les mots qui nous ont conduit à réclamer sa démission (lire ici) - une question posée à Kouchner fait état d'une occupation israélienne "depuis 60 ans", ce qui fait référence à la création même d'Israël, alors que ce qu'on qualifie d'"occupation" n'a commencé qu'en 1967 . Ces "60 ans", remarque justement ce lecteur, n'a pas eu l'air de choquer Kouchner, et de se poser la question : est-ce à dire que ce serait la position officieuse de la France ?

J'ai une autre hypothèse, assez affolante il est vrai : et si l'actuel ministre des affaires étrangères n'était finalement guère plus malin que le précédent, un certain Douste-Blazy ?

vendredi 7 mars 2008

Mais Rama Yade accuse Israël...

Mme Rama Yade a déclaré dans son discours au Conseil des Droits de l'Homme du 3 mars 2008 dernier à Genève, je cite : Les dérives ou les outrances qui ont entouré la conférence de Durban ne doivent pas se répéter. La France ne restera engagée dans ce processus que si la réunion de suivi ne s'écarte pas des objectifs qui lui ont été assignés et n'utilise pas la noble cause de la lutte contre le racisme pour tenter de remettre en cause des libertés essentielles."

On peut se féliciter de cette déclaration qui, malgré son caractère quelque peu allusif quant aux dérives et outrances évoquées (il s'agit en l'occurrence du délire antisémite dont la conférence de Durban en septembre 2001 a été le siège), se situe clairement dans le prolongement des propos de Mme Yade sur RCJ le 11 novembre 2007, je cite : "" Le Conseil des Droits de l'Homme c'est pas un lieu pour cogner un pays en permanence" (sous-entendu : Israël).

Et pourtant.... que penser de ces belles déclarations, alors que le même discours de Mme Yade fait suivre un peu plus tôt la simple phrase "Il n'est pas acceptable que des Israéliens meurent sous les roquettes du Hamas" d'un "mais" inacceptable. Faire suivre une telle phrase d'un "mais", quel qu'il soit, est exactement aussi crédible que la fameuse formule "je ne suis pas raciste mais..."

Alors écoutons votre "mais", Madame Yade : "Il n'est pas acceptable que des Israéliens meurent sous les roquettes du Hamas. Mais il n'est pas acceptable non plus que des dizaines de civils palestiniens soient les victimes des incursions militaires israéliennes. La population civile à Gaza ne peut continuer à être punie collectivement."

Victimes des incursions israéliennes
? Mme Yade ignore ou fait semblant d'ignorer que les civils palestiniens, femmes et enfants, sont volontairement sacrifiés par les islamistes nazifiants du Hamas qui les utilise plus encore comme chair à canon que comme boucliers humain, allant jusqu'à rassembler les civils aux lieux mêmes que Tashal annonce par tracts devoir bombarder, le Hamas cherchant ainsi à causer le maximum de pertes civiles au sein de son propre peuple. Mme Yade met sur le même plan les attaques terroristes contre les civils israéliens et les opérations militaires israéliennes visant les terroristes islamistes et qui ne font des victimes civiles que par la volonté de ces terroristes qu'il en soit ainsi. Punition collective ? Mme Yade ignore ou fait semblant d'ignorer qu'au moment même où le Hamas tirait les rideaux et allumait des bougies



dans l'un de ses lieux de réunion pour faire cette si jolie photo de propagande destinée à impressionner l'opinion... la centrale électrique israélienne qui fournit le courant à Gaza continuait, sous les tirs de roquettes, à fournir le courant à Gaza : regardez bien cette photo, Mme Yade, et dite-moi s'il n'y a pas de la lumière au-delà de la porte du fond, et derrière les rideaux... (quant à ces autres photographies [suivez ce lien] n'apportent-elles pas un éclairage similaires ?)

Cette déclaration de Mme Yade (en harmonie avec celle, plus scandaleuse encore, que prononcera quelques jours après M. Kouchner au lendemain de l'attentat ignoble de Jérusalem le 6 mars 2008) revient tout simplement à joindre sa voix au concert de ceux qui "cognent un certain pays en permanence".

La déclaration dont le Conseil des Droits de l'Homme a finalement accouché le 6 mars 2008 est tout-à-fait dans l'esprit des propos de Mme Yade qui parle d'une population "punie collectivement", à tel point qu'on se demande pourquoi la France s'est contenté de s'abstenir sur cette résolution (notre pays n'a en tout cas pas voté contre, seul le Canada l'a fait) : à ce compte, on aurait aussi bien pu voter pour, comme la Suisse !

Ainsi, dans le même temps où en termes feutrés Mme Yade dénonce les dérives du conseil des droits de l'homme, elle y participe elle-même en termes pas feutrés du tout : déception.

Quant à Kouchner, nous continuons à demander sa démission suite à ses propos assimilant les opérations militaires israéliennes à Gaza à des attentats terroristes.


Kouchner, démission !

"Comparer les attentats ne m'intéresse pas, je les condamne tous, je condamne l'acharnement, j'ai employé le mot "acharnement", qu'il y a eu sur Gaza, je condamne l'attentat de Jerusalem bien entendu, je condamne tout ça."


Bernard Kouchner,
7 mars 2008



La Lybie a exigé hier soir que toute condamnation de la tuerie à Jérusalem soit liée à une condamnation de l'opération israélienne à Gaza; cette demande a conduit à bloquer toute condamnation de l'attentat de Jerusalem de la part du conseil de sécurité de l'ONU que la Lybie préside.

M. Kouchner a choisi de procéder à une telle condamnation simultanée, lors d'une déclaration à la presse que je viens d'entendre sur France Inter au journal de ce 7 mars 2008 à 18h : http://www.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=10493 (déclaration non reprise au journal de 19h).

Ses propos sont ignobles.

Kouchner condamne en effet de la même façon l'attentat de Jérusalem et les opérations israéliennes, répétant même à deux reprises le terme "acharnement" qu'il avait déjà employé au début de la semaine à propos des opérations israéliennes. Très clairement, dans son propos, M. Kouchner assimile ces opérations à des attentats, plaçant ainsi dans la même catégorie

1. l'attentat terroriste visant des jeunes étudiants israéliens d'une école talmudique

et

2. les opérations militaires israéliennes visant exclusivement les terroristes du Hamas et qui n'auront causé la mort de femmes et d'enfants palestiniens que du seul fait de leur utilisation comme chair à canon par l'organisation islamiste et nazifiante qui contrôle Gaza.

Cet amalgame est inacceptable.

Anatole appelle à la démission de Bernard Kouchner.

Remarque 1 : la version des propos de Bernard Kouchner publiée sur le site du Quai d'Orsay est légèrement différente des propos réellement tenus par le ministre.

Sur le site du Quai d'Orsay, on lit :

"Comparer les attentats ne m’intéresse pas. Je les condamne tous. Je condamne le lancer des fusées Qassam et des fusées Grad sur Israël. Je condamne l’acharnement qu’il y a eu sur Gaza et qui n’a, hélas, pas arrêté les fusées. Je condamne bien entendu l’attentat de Jérusalem dans une école talmudique"

Alors que les propos réels de Kouchner ont été comme je l'ai indiqué :

"Comparer les attentats ne m'intéresse pas, je les condamne tous, je condamne l'acharnement, j'ai employé le mot "acharnement", qu'il y a eu sur Gaza, je condamne l'attentat de Jerusalem bien entendu, je condamne tout ça."

On constate que la version publiée par le Quai est un peu moins défavorable à Israël que les paroles grotesques effectivement prononcées, mais en tout état de cause le propos général demeure le même : les opérations militaires israéliennes, qui visaient des terroristes, sont assimilées à un attentat dans lequel des enfants ont été assassinés à bout portant.

Remarque 2 : dans le point de presse au cours duquel M. Kouchner a prononcé les paroles précédentes, on peut noter que le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est désigné par son nom de guerre, Abou Mazen. Je ne sais comment interpréter cela, mais c'est en tout cas ce nom qui nous est, à nous aussi, revenu en mémoire depuis qu'Abbas/Abou Mazen a déclaré que les opérations israéliennes sur Gaza avaient été "pire que l'holocauste".


mercredi 5 mars 2008

"pire que l'Holocauste"

Toutes les critiques adressées à Israël ne sont pas nécessairement infondées; ainsi, lors de la seconde guerre du Liban, les reproches de "disproportion" étaient peut-être en partie justifiés. Il faut donc aussi pouvoir écouter de telles critiques, ne pas les rejeter a priori. Pourtant, trop d'expression d'amitié à l'endroit d'Israël relèvent exclusivement du principe "qui aime bien châtie bien", négligeant totalement celui-ci, qui gagnerait à être mieux connu : "qui aime bien ne passe pas son temps à condamner".

En fait de condamnation, celle du chef de l'autorité palestinienne atteint des sommets (mais il est vrai que celui-là ne prétend pas être un ami d'Israël) : selon une information entendue sur France Inter avant de passer aux oubliettes, Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, a en effet déclaré que les opérations militaires à Gaza du week-end dernier étaient "pires que l'Holocauste", rien que ça !

Abou Mazen faisait-il ainsi référence au fait que le Hamas rassemble femmes et enfants là où les Israéliens sont amenés à opérer, c'est-à-dire à proximité des entrepôts de missiles iraniens et autres centres militaires de l'organisation terroriste installés dans les immeubles d'habitation ? Cette référence scandaleuse aux crimes nazis de la part d'un peut-être futur chef d'Etat visait-elle à dénoncer le moins du monde les crimes du Hamas, non seulement contre le peuple israélien, mais aussi contre le peuple palestinien, femmes et enfants mis en première ligne comme "boucliers humains" peut-être, mais probablement aussi avec l'idée qu'un maximum de victimes civiles parmi les palestiniens augmenteraient les condamnations internationales contre... Israël ?

Non, évidemment, ces propos visaient les Israéliens, avec qui Abou Mazen a prétendu rompre les négociations. Ils nous rappellent qu'Abou Mazen n'est peut-être pas que le "modéré" que l'on veut croire; ils nous remettent en particulier en mémoire l'existence de sa thèse, soutenue à Moscou au siècle dernier, qui nie l'étendue réelle de l'extermination des Juifs par les nazis.

Quant à l'usage du terme "trève", que l'on entend beaucoup ces derniers temps aussi bien chez Abou Mazen que du coté du Hamas, et que les idéalistes que nous sommes voudraient entendre comme un appel à la paix maintenant, il fait plutôt écho à la vieille stratégie du plan par étape pour la destruction de l'Etat du peuple juif, soit le contraire absolu d'une vision de paix. Que ce soit là l'idée associée au mot "trève" pour Abou Mazen est confirmé par ses déclarations le jeudi 28 février 2008 dernier au journal jordanien Aldostor : ""A l’heure actuelle, je suis contre un conflit armé car nous en sommes incapables. Mais peut-être qu’à un stade ultérieur, les choses seront différentes".

Alors que notre ministre Kouchner parle de "l'acharnement d'Israël" contre Gaza, que l'opposition, en particulier par la voix de François Hollande, met son "amitié" pour Israël au service d'une condamnation sans appel de l'Etat juif et de la soi-disant "répression aveugle" qu'il mènerait (en l'occurence, c'est Hollande qui est aveugle, qui ne veut pas voir que Tsahal fait tout pour éviter le maximum de victimes civiles quand le Hamas fait tout pour le maximiser), il est heureux de pouvoir entendre l'ambassadeur d'Israël en France s'expliquer sur les dernières opérations :

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=285

Recevables a priori, les critiques contre Israël se révèlent après examen, et cette fois encore, largement infondées.