vendredi 18 juin 2010

Appel aux journalistes français

La tension internationale autour de l'affaire de la flottile "Free Gaza" et la réception par l'opinion française de ces événements nous conduisent à lancer cet appel. Les politiques et les journalistes français, tous partis et tous médias confondus, peuvent facilement avoir accès à de nombreux documents éclairant l'incident meutrier de la première flottille : situation des marchés à Gaza, détournements des marchandises par le Hamas, nature terroriste et antisémite des groupes islamistes Hamas et IHH, films israéliens ou réalisés par les combattants islamistes ou des vidéo de surveillance du Marmara [voir], chants de guerre antisémites des islamistes ayant formé le voeux de mourir "en martyr" sur le Marmara [voir], apologie de la Shoah lancée par ces mêmes guerriers en réponse aux appels radio de la marine israélienne, suivi des cargaisons soit-disant "humanitaires" bloquées par le Hamas, position de l'Egypte, rôle de l'Iran, campagnes antisémites de la Turquie,...

Or, politiques et journalistes français, tous ou presque se comportent comme s'ils avaient délibérément choisi de ne rien connaître du dossier qu'ils prétendent instruire à charge contre Israël.

Aujourd'hui 18 juin 2010, j'appelle donc en particulier les journalistes de notre pays à appliquer enfin réellement leurs propres règles déontologiques y compris quand il s'agit d'Israël. La vérité finit toujours par triompher, et ce sera encore le cas cette fois-ci. Même si pas un seul député français ne s'est opposé à ce que l'assemblée nationale ne se transforme en tribunal d'Israel sans avocat, "il faut raison garder" se disent aussi de plus en plus de citoyens de notre pays, juifs ou non, de gauche comme de droite, qui se rendent compte de l'obsession anti-israélienne ambiante et refuse d'y céder. Les avertissements confus, pour ne pas dire contradictoires avec les condamnations précipitées d'Israël qu'ils avaient eux-même émises, qui émanent ces jours-ci de plusieurs ministres européens des affaires étrangères [Le Monde], montrent du moins que les responsables ne sont pas dupes. Il est urgent de se défaire du poison idéologique que forme le mélange du mensonge et de la bêtise, poison qui s'étale aujourd'hui à pleines pages dans les journaux du pays. Aux journalistes eux-mêmes de rejeter ce poison en enquêtant sur la manière dont eux-mêmes et les institutions qui les emploient se sont livrées, des semaines durant, au nom de l'émotion mais sans enquête ni reflexion à une véritable lapidation médiatique d'Israël. Qu'ils en soient convaincus, avec ou contre eux, la vérité finira par être entendue !

Vive la presse, vive la politique, vive la France !

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