mercredi 6 janvier 2010

France Inter, la différence

L'admiration pour Stéphane Hessel est obligatoire. Candidat Vert au prochaines régionales, ce vieux monsieur est considéré par la classe médiatique comme une conscience lumineuse. Ce n'est pas mon cas : ses attaques systématiques contre Israël révèle qu'il est atteint, lui aussi, comme bien d'autres, d'antisionitisme aigü. Après une matinée sur France Culture fin 2009, une émission de poésie lui était consacrée vendredi dernier sur France Inter, par Zoé Varier, dont l'admiration pour Hessel s'est exprimée sans retenue d'une voix suave. Certes, ce n'était pas le lieu de parler d'Israël, et il n'en a pas été question. Mais, chose totalement subjective, il se trouve que l'entendre réciter des poèmes en Allemand n'a pas réussi à me le rendre plus sympathique. Surtout, l'apologie de la mort à laquelle s'est livrée Hessel, pour poétique et philosophique qu'elle ait pu sembler, n'a fait que confirmer mon idée négative à son égard. Pour subjectifs qu'ils soient, j'ai souhaité témoigner de ces sentiments sur le site de l'émission de Zoé Varier, qui ne comporte à ce jour que des éloges sans retenu à l'égard d'Hessel : "Stéphane Hessel donne envie", " Il donne de l'espoir et du sens à la vie par sa sagesse", "sa voix est une voie complète à elle seule qui va vers cet infini de la lumière de la vie", "Extraordinaire Stephane Hessel", "quelle merveille, quelle trajectoire de spiritualité incarnéé, merci", "Magnifique, merci, merveilleux, merci, vielen Dank". 

Pas une seule petite critique. J'ai donc envoyé mon avis sur le site, il aurait fait tâche : les modérateurs l'ont censuré. J'en ai du coup envoyé en autre, que voici :

Bonjour,

Avec tout le respect que l'on doit à un homme agé, et malgré l'unanimité des louanges à son endroit, j'ai trouvé quant à moi pénible l'expression permanente de l'admiration de Zoé Varier pour cet activiste politique qui me semble particulièrement nocif. Vous n'aviez pas publié mes précédents commentaires, vous ne publierez probablement pas celui-ci non plus : sans doute votre conception de "la différence", pour reprendre la devise de votre maison.

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